Taberna

XVIe siècle en France.

Alors que l’acculturation bat son plein avec l’arrivée des commerçants italiens dans les grandes villes françaises et ses conseillers multiples, tant dans le domaine des arts que de l’escrime, au sein des cours royales et princières, il est, en revanche, des endroits qui demeurent  immuables : les tavernes.



​Branles et passe-d’armes se mêlent aux tintements des gobelets et fumet de bonne chair. On pourrait donc croire que ce qui poussait les hommes à se battre dans ces lieux exigus, était lié à des divergences de vue ou des considérations d’ordre matériel. Erreur…

Les nombreux textes d’archives qui nous sont parvenus, nous expliquent très clairement que les prétextes étaient des plus futiles. Une « poussade » ou quelques regards échangés suffisaient à rendre l’atmosphère explosive. Et tant pis pour ceux qui se trouvaient à proximité des rapières…

« Taberna » ou les « Lames en Table » !

«... En sus des coups d’épées et de poignards, sans parler des ruades de jambon en pleine poire, le public en redemande, et les enfants sont hilares. C’est du beau spectacle, et qui repose sur les authentiques recherches historiques reflétant l’évolution des combats.»

La Nouvelle république Loir et Cher