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Jeux de Dames

  • Diapason
  • 1 juin
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 4 jours


1686,

L’une est au roi, l’autre est à Dieu !


Mais qui sont les deux femmes qui se rencontrent, en l’abbaye royale de Fontevraud, par cette belle journée d’été de 1686 ?

Deux sœurs qui ont maille à partir avec le monde des hommes, au cœur du Grand Siècle.

Mais leurs intérêts divergent car, si Athénaïs de Montespan défend sa position de favorite à la cour du Roi-Soleil, Marie-Madeleine Gabrielle de Rochechouart de Mortemart défend, elle, l’autorité des femmes abbesses sur le domaine de Fontevraud.


Découvrons ces deux personnages qu’une évocation, au travers des arts croisés et de dialogues savoureux, met en scène.


Comédie, musique, escrime artistique, danse et humour de belle tenue, ponctuent ce spectacle » court format ».


***


J'en reviens de l'Abbaye Royale !

De chez lui, d'elle en elle.

De chez lui en elles, abbesse et marquise.

 

Lui, la troisième personne. 

Il faut l'entendre, comme le je suis de Descartes qui fait somme avec se jouit, d'après Jacques Lacan. 

Alors Leila, porte le corps du texte de ce virtuose de la langue française et siffleuse comme le fleuret d'un Laurent Tixier ! 

Le jeu de mot des dames fait mouche, avec Louis et ce Lui dont le nom s'efface en éternel cheminement de la pensée.  

Leila, un nom qui chante, vibre comme la langue araméenne : … éla lealma deaté. 

Èn zikaron éla lealma deaté, littéralement : Il n'y a de souvenir que le monde futur. 

Leila, dite Marie-Madeleine de Rochechouart de Mortemart, est bien présente à l'Abbaye Royale !

  

Texte et Photo : Eric Morin




Spectacle joué à l’Abbaye Royale de Fontevraud (2018 à 2020) soit plus de 220 représentations.



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