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Café charbon

  • Diapason
  • 15 nov. 2024
  • 1 min de lecture
Une acculturation musicale


En 1885, les émigrés italiens viennent travailler à Paris et certains ramènent avec eux un instrument révolutionnaire pour l'époque : l'accordéon (diatonique).

Au début l'instrument est très mal perçu par les musiciens provinciaux installés à Paris car, ceux-ci pratiquent avant toute chose, des musiques sur des instruments liés à leur communauté d'origine, qu'on appellera traditionnelles.


Mais la musique populaire prend tout son essor à cette époque : scottish, polkas et mazurkas sont autant de danses, importées. La rencontre, par exemple, d'un accordéoniste italien avec un joueur de cornemuse auvergnate produira des effets musicaux spectaculaires.

Malgré la « crise » du moment : La fameuse « grande dépression », au XIXe siècle, nombre de provinciaux montent à Paris afin de fuir la misère de leur région.


C'est ainsi que se côtoient et voisinent les communautés auvergnates, morvandelles, bretonnes etc. … avec leur identité propre !



***


Dans cette tragi-comédie, nous offrons à découvrir l'idée d'une identité culturelle qui formait, à cette époque, la mosaïque que l'on pouvait imaginer. C'est une manière aussi de redonner le goût et l'envie de se réapproprier ses propres racines culturelles via le « folklore » et ses mœurs.


Défendre sa culture c’est aussi vouloir exister.


café charbon


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